mardi 11 septembre 2012

Paralympiques



Comme à chaque fois, les Jeux Paralympiques me font réfléchir sur les gens handicapés et la place que leur octroie la société.  Certaines ne savent pas trop comment agir avec eux, certains en ont peur, certains les prennent en pitié. J’ai eu la chance de grandir en contact avec une femme extrêmement forte et courageuse. Ma tante que j’adore et admire vit avec un handicap. Elle a travaillé toute sa vie et s’est battue et a gagné contre les préjugés. Dans ma famille, on dit qu’il y a les gens ordinaires et les gens extraordinaires! Ce sont ces derniers dont on applaudit les exploits à guichets fermés à Londres. Ce ne sont pas des aveugles, des gens en chaises roulantes ou des amputés, ce sont des athlètes qui travaillent aussi dur que les athlètes qui ont concouru deux semaines avant, sinon plus! Ils doivent s’entraîner aussi longtemps et aussi dur en plus de se battre pour obtenir la place qui leur revient de droit dans la société. Si c’est difficile pour eux ici, imaginez comment c’est dans des pays moins développés! Des obstacles immenses que les gens ordinaires n’ont pas eu à vaincre se sont évidemment dressés sur leur chemin, mais ils ont su les surmonter avec brio. Non, ce ne sont pas des gens fragiles et je n’ai pas pitié des athlètes paralympiques! Au contraire! Leur courage et leur détermination m’inspirent. D’ailleurs, avez-vous vu ce vidéo?


Au Québec, quelques athlètes paralympiques font du ski de fond et nous les côtoyons lors des courses. Wow! Il me semble que le ski de fond est déjà assez difficile avec mes deux bras et mes deux jambes! C’est aux jeux du Canada d’Halifax en 2011 que j’ai surtout eu la chance de passer du temps avec ces skieurs d’exception : Christine Gauthier, Sébastien Fortier et Yves Bourque. L’hiver dernier, les deux gars s’entraînaient même pour les Coupes du Monde!

De mon côté, une tradition s’installe tranquillement chez les Pepin. Pour la deuxième année consécutive, mon père et moi organisons une compétition amicale de rabaskas dans le cadre du festival d’été de notre petite municipalité, Contrecoeur. Cette course permet aux membres de l’Association de déficience intellectuelle de Sorel-Tracy, de l’Association des Sports Aveugles de Montréal et du groupe Panda (groupe d’entraide pour les familles d’enfants vivant avec un trouble de déficit d’attention) de s’élancer de façon sécuritaire sur le fleuve.  Ce sont des gens extraordinaires qui n’ont malheureusement pas souvent la chance d’essayer de nouveaux sports, mais qui y arrivent par contre avec brio! Si vous aviez vu les sourires de fierté sur leurs visages!! Bref, tout le monde peut faire du sport et il est important de créer des conditions qui permettent à tous de participer!


Paralympics always make me think about handicapped people and the place that society leaves for them. Some people don’t really know how to act around them, some are scared, some pity them, etc. I was very lucky to grow up with an incredibly courageous and strong woman. My aunt who I love lives with a handicap; she worked her whole life and fought and won against stereotypes. In my family, we say that there are ordinary people and extraordinary people. Those are the ones who are applauded in London in sold out stadiums. They are no longer blind, in wheel chairs or amputated, they are athletes who work as hard as the ones from two weeks before, if not more! They need to train as long and as hard while battling to obtain the place they deserve in society. If it is difficult for them here, I can’t imagine what it can be like in less developed countries. Great obstacles stood before them that us ordinary people never add to fight. No, Paralympics athletes are not fragile and they are so strong I sure do not pity them! Their courage and determination inspire me. By the way, have you seen this video?


In Québec, a couple Paralympics athletes cross country ski and we see them at races: Christine Gauthier, Sébastien Fortier and Yves Bourque. Wow! Nordic skiing is already so hard with two legs and two arms! I got to know them better at the 2011 Canada Games in Halifax. Last time I checked, the two guys were training for World Cups!

On my side, there is a tradition growing up in the Pepin family. For a second year in a row, my father and I organized a friendly rabaska (big canoes for 20 persons) race during the little summer festival of our community. This event allowed participants from the Sorel-Tracy Intellectual deficiency association, Montréal’s blind sports Association and Contrecoeur’s Panda group (a help association for children with Attention Deficit Disorder) to paddle hard and have fun on the St-Lawrence river. These are extraordinary people who don’t often have the chance to try new sports but who are very good at it! You should have seen the proud smiles on their face! To conclude, anyone can do sports and it is very important to create the conditions so that everyone can participate!


lundi 3 septembre 2012

La rentrée! / Back to school



Je commence l’école cette semaine!! Yahoooo! Pas que je n’aime pas l’été, mais très honnêtement, j’avais hâte! Je suis une étudiante à temps partiel en psychologie à l’Université Laval et j’en suis à ma deuxième année. Je veux devenir psychologue depuis environ le milieu de mon secondaire, et m’approcher de mon objectif professionnel est très satisfaisant et motivant. J’ai l’impression que mes cours me serviront vraiment dans le futur (pas que la philo ou le français sont inutiles, ils sont excellents pour la culture, mais un peu éloignés de ce qui m’intéresse le plus...). Par exemple, mes cours de cette session sont Théories de la personnalité, Introduction à la psychologie clinique et Développement social et affectif des 0-12 ans. Je ne sais pas pour vous, mais moi je n’exagère pas en disant que ce sont des sujets qui me passionnent! 

Plusieurs athlètes choisissent de laisser leurs études de côté durant leur carrière sportive, mais ça ne fonctionnerait pas pour moi. Premièrement, il est primordial pour moi de pouvoir penser à autre chose. En février dernier, j’ai dû subir une chirurgie à l’épaule et je n’ai donc pas terminé la saison de ski. Une chance que j’avais des cours à l’école! Je suis absolument incapable de ne rien faire et j’ai besoin d’utiliser mon cerveau! Justement, la veille des compétitions, je veux être concentrée et focus sur ce qui m’attend, mais pas trop! Je veux aussi pouvoir penser à autre chose et cela éloigne un peu le stress. Aussi, si ma saison ne va pas aussi bien que j’avais espéré, c’est plus facile de me rappeler que je n’ai pas perdu mon temps et que je n’ai pas tout perdu si j’ai aussi travaillé sur un autre aspect de ma vie. 

Mais il y a aussi des côtés plus difficiles à être une étudiante et une athlète. Il y a des jours où j’ai un entraînement le matin, j’étudie sur l’heure du midi, je fais de la musculation l’après-midi et j’ai un cours après... C’est parfois dur de «switcher» son cerveau de l’entraînement à l’école et vice versa... Aussi, comme je veux faire un doctorat, je veux des bonnes notes à l’école. C’est de la pression qui vient de moi, mais ça peut être très demandant de vouloir performer dans deux domaines très compétitifs. Une chance que je suis compétitive! Par contre, la priorité pour moi en ce moment est le ski et je choisis le nombre et la nature de mes cours en fonction de mes périodes d’entraînement et de repos (longs et essentiels), de mes voyages (au pluriel), etc. Choisir de continuer ses études en même temps que sa carrière d’athlète est une décision personnelle, mais je voudrais dire à tous les jeunes athlètes que c’est possible! Vous apprendrez à gérer la pression, à vous organiser et à être efficaces. Que vous soyez un athlète, un étudiant, les deux ou ni l’un ni l’autre, je vous souhaite un excellent mois de septembre!



I am starting school this week! Yahooo! Not that I don’t like summer, but honestly, I was really looking forward to it. I am a part time psychology student at Laval University and this is my second year. I remember wanting to be a psychologist since midway through high school and being closer to my professional objective is really satisfying and motivating. I really feel that my courses are going to help me in my future job (not that French and philosophy are useless, they are excellent for my culture but just a little off my field of interests...). For instance, my classes this semester are Introduction to clinical psychology, Social development of the 0-12 years old and Personalities theories (free translation here...). I don’t know about you, but all this sounds terribly interesting to me!! 

Many athletes choose to put their studies aside while they are skiing, but that would not work for me. First of all, it is critical for me to be able to think about something else. Last February, I had to have shoulder surgery and could not ski the last half of the season. Luckily I had school! It is absolutely impossible for me to be doing nothing and I need to keep my brain busy. Also, the day before a race, I want to be focused on it, but not too much! I want to be able to think about something else and that takes a bit of the stress away. Also, if my season is not going as well as I was planning, it is easier to remind myself that I haven’t lost everything and wasted my time if I have also been working on another aspect of my life. 

But being a student and an athlete also has some downsides. There are some days that I have a ski training in the morning, studying at lunch, strength training in the afternoon and class after... It is sometimes hard to switch your brain from ski to school and vice versa. Also, because I want to do a doctorate, I need to have really good grades at school. I am aware that it is pressure that comes from me, but it is hard to want to perform in two very competitive fields. Good thing I am a competitive person! However, cross country skiing is the priority for me right now and I choose my classes and their amount according to my trainings and rest periods (long and essential), my travels (numerous), etc. Choosing to continue school at the same time as being an athlete is a personal decision, but I would like to tell all the young athletes that it is possible! You will learn to deal with pressure and to be organized and efficient. Whether you are an athlete, a student, both or none of the above, I wish you an excellent September!